Uniquement des humains qui leur enseignent.
Au cours de mes années d’expérience à observer les différents pensionnaires canins chez moi à la maison, grâce a leur comportement, il m’est facile de lire leurs habitudes avec leurs humains à la maison.
Le plus rigolo concerne la nourriture, enfin plus exactement les extras éventuels que toutou reçoit. Qu’il s’agisse de la fin d’un pot de yaourt donné à lécher à Médor, de la porte du lave-vaisselle en libre service en passant par les croûtes de fromage ( un grand classique !!), il suffit d’une seule fois (je dis bien une seule!!!!) pour que Medor qui n’avait jamais rien reçu avant devienne le plus grand mendiant de la terre !
Inutile de lui en vouloir par la suite d’être scotché à nos moindres faits et gestes quand nous cuisinons, mangeons ou débarrassons la table , il n’y est pour rien puisque que nous lui avons montré et que ça lui convient comme ça. Mais si ce comportement devient harcelant et pesant et que vous trouvez qu’il en fait trop, tout n’est pas perdu !
Comme pour l’alcool il faudra sevrer toutou et cela peut prendre quelques semaines .
La méthode est simple:
On arrête de donner le moindre extra, du jour au lendemain et on ne craque pas afin de rester cohérent car sinon cela signifierait qu’en essayant à chaque fois et s’il reçoit juste parfois, ça vaut tout même la peine d’essayer !
On briefe les invités car ce sont souvent eux les 1ers « coupables » !
Par un regard lorsque Médor viendra poser sa tête sur vos genoux même si c’est rude (très rude…)
On anticipe : avant chaque repas ou attitude de sollicitation que toutou risque d’avoir, on lui prépare quelque chose à mastiquer ou à lécher (pas votre pot de yaourt !!)
On lui donne son repas avant pour qu’il soit rassasié
Et on tient le coup…
En 2 ou 3 semaines vous devriez voir la différence.
Et là vous vous direz peut-être que c’est quand même plutôt agréable de pouvoir prendre son repas avec son chien tranquille à ses côtés qui ne demande rien , l’emmener au resto sans qu’il ne soit en train de baver à côté de vous ou cuisiner sans avoir à subir ses regards tristes et suppliants.
Mais à la moindre défaillance de votre part et il faudra repartir à zéro ou alors le laisser comme ça parce que c’est ainsi que vous l’aimez et que finalement ce n’est pas si grave pour vous…
Véronique Fritsch